Genres : Comédie romantique, School Life, Slice of Life

Thèmes : Adolescence, études

Réalisateur : Yoshiaki Isawaki

Episodes : 13

Studio d’animation : Silver, Arvo Animation

Année de sortie : 2019

Disponible en France sur : Wakanim

We never learn est une comédie romantique, comme la moitié des animes sortant chaque saison (l’autre moitié étant les isekais). Je me suis donc lancé dans cet anime sans grandes attentes, après avoir vu quelques memes et retours de gens qui l’ont apprécié. De plus, We Never Learn ne s’annonce pas très original d’entrée de jeu : un lycéen qui se retrouve à donner des cours de soutien à des jeunes filles, tout en essayant lui-même d’obtenir une bourse d’études pour rentrer dans une prestigieuse université. Cela rappelle évidemment d’autres mastodontes de la comédie romantique avec harem comme The Quintessential Quintuplets ou bien le fondateur du genre : Love Hina. Malgré tout, l’anime arrive à s’en sortir : il reste drôle et utilise plutôt bien les clichés du genre.

L’histoire se concentre sur Nariyuki Yuiga, un lycéen cherchant à avoir une bourse d’études mais ayant pour cela besoin d’une recommandation de la part du chef de son établissement. Ce dernier accepte de lui donner à une condition : Nariyuki doit devenir le tuteur des deux génies du lycée : Fumino Furuhashi, et Ogata Rizu. La première est excellente en littérature mais veut faire des études en sciences malgré qu’elle n’y comprenne rien et l’autre, à l’inverse, est une génie des sciences mais veut faire des études de lettres bien qu’elle soit mauvaise dans ce domaine. Suite à ça s’en suivent de nombreuses péripéties et de nouvelles venues dans le harem se formant autour de Nariyuki, telles que son amie d’enfance ou l’ancienne tutrice des filles.

We Never Learn étant une comédie romantique avec un harem, donc chaque personnage possède une personnalité (et une couleur de cheveux) bien marquée. Mais malgré ce que l’on pourrait croire, aucune d’elle ne correspond vraiment aux « Dere » habituelles. Certes, il y a quelques ressemblances, Ogata étant une sorte de Kuudere et Mafuyu, l’ancienne tutrice, peut être considéré comme une Tsundere. Mais leurs personnages ne se résument pas qu’à ça. Le personnage faisant le moins cliché selon moi étant Fumino, une génie en littérature et rêveuse, fascinée par l’espace et les étoiles. Les relations entre les personnages sont plutôt bien développées, bien que le centre de l’intrigue soit leur relation avec Nariyuki, l’anime prend le temps de montrer les liens qui unissent aussi les filles entre elles, notamment celle entre les génies et leur ancienne tutrice. Bien sûr, il y a quelques défauts, principalement des clichés plutôt gênant très présents dans les animes en général, que ce soit les complexes sur la taille de la poitrine, ou une des filles qui veut faire un régime alors qu’elle est fine comme une brindille. On peut aussi noter la naïveté extrême du personnage principal, qui ne remarque absolument rien à ce qu’il se passe autour de lui (à se demander s’il est vraiment qualifié pour enseigner à Ogata comment analyser les émotions des personnages de littérature.) et qui est absolument obnubilé par ses études.

L’Histoire est plutôt consistante, je m’attendais à ce que le côté scolaire aurait laissé place petit à petit à du Slice of Life classique, mais pas du tout. Jusqu’à la fin de la saison, l’intrigue et l’humour reste centrée autour des études des différents personnages, que ce soit les génies ou Nariyuki. On retrouvera bien sur les évènements obligatoires du genre, c’est-à-dire l’épisode du festival ou de la sortie à la montagne, mais malgré tout l’anime arrive à faire quelque chose d’original avec. L’humour de l’œuvre est assez sympathique, les blagues font sourire, certaines ont même réussie à me faire rire. On a bien sur beaucoup de vu et revu comme la fameuse scène ou le personnage principal fini la tête dans les seins d’une des filles (c’est à croire que c’est dans le cahier des charges des studios d’animation). Une des forces de l’humour de l’anime repose sur les faciès que font les personnages lors des scènes humoristiques, sans pour autant aller dans l’extrême comme dans Prison School ou Grand Blue.

Pour le reste, l’anime est bien évidemment ecchi, mais un ecchi qui reste relativement soft, et qui ne repose pas sur des zooms sur les culottes des personnages mais sur l’animation de l’anime qui est particulièrement réussie pour le genre. Même si l’on n’échappe pas aux zooms là où il faut, le côté ecchi de l’anime garde une certaine modération et beauté qui est clairement manquante à la plupart des animes similaires. l’opening de l’anime, « Seishun Seminar » chanté par Study est plutôt bien réussi, que ce soit la musique en elle-même ou l’animation qui est vraiment bien faite.

Pour conclure, We Never Learn est une comédie romantique très sympathique, qui ne cherche pas à sortir des codes établis dans le genre mais qui les manie d’une très bonne façon. Je vous recommande bien de regarder l’anime, surtout si vous cherchez un anime Slice of Life, qui détend et qui fait sourire.

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